Instruments de pointe pour la recherche scientifique, les accélérateurs de particules bénéficient également à la société à travers de nombreuses applications. Ils sont par exemple utilisés dans l’industrie lourde pour la soudure, dans l’industrie alimentaire pour stériliser les fruits et les légumes, ou dans le domaine de la sécurité pour scanner le contenu de containers et détecter de la matière nucléaire ou explosive. Ils servent également à traiter le cancer, en bombardant de façon très ciblée les tumeurs. Ils sont aussi exploités pour la recherche en matériaux ou en biologie, dans les domaines de l’énergie, de la micro-électronique ou de l’héritage culturel, pour la restauration ou la datation.

D’un côté, certaines de ces applications peuvent bénéficier à l’environnement, notamment via la recherche sur le retraitement des déchets nucléaires, sur des matériaux plus respectueux de l’environnement ou la dépollution des boues ou des effluents gazeux.

D’un autre côté, ces machines consomment des ressources (matériaux, énergie) et doivent donc être considérées dans un contexte de durabilité : comment mesurer l’impact des accélérateurs sur l’environnement ? Comment limiter cet impact ?


Le GDR SCIPAC se propose de réfléchir à ces thèmes transverses.