Événements du GDR

La première journée annuelle du GDR se tiendra mercredi 18 décembre au CEA de Saclay. Après un bilan sur le GDR, une présentation sera proposée pour chaque axe thématique. L’après-midi sera consacré à des visites d’infrastructures et installations d’accélérateurs (cavités, sources d’ions, aimants). Les inscriptions (gratuites) sont obligatoires. Seules les visites sont soumises à autorisation d’accès au site du CEA. Les participations seront limitées aux 50 premiers inscrits.

L’atelier calcul du GDR SCIPAC s’est tenu du 16 au 18 octobre à L’IJCLab d’Orsay.

72 participants ont pu échanger autour des problématiques de calculs et modélisation numérique requis dans toutes les étapes de design, de construction et d’opération des accélérateurs de particules.

Le workshop était organisé autour de quatre thèmes principaux : les sources de particules chargée, L’accélération laser plasma ,la dynamique faisceau, Les outils numériques pour la conception des accélérateurs. L’impact et l’utilisation des techniques dites « d’intelligence artificielle » ont aussi été débattues.

Le COPIL du GDR remercie l’ensemble des orateurs et participants pour ces 3 jours d’échanges constructifs.

Le GDR SCIPAC organise un événement, en lien avec l’atelier ISOL-France VI qui aura lieu du 27 au 29 mai 2024 à l’IPHC (Strasbourg). Dans le but de présenter et discuter les avancées de la communauté ISOL-France, l’atelier est organisé en 4 sessions : production de faisceaux radioactifs, spectroscopie laser, pièges à ions et désintégration bêta. Chacune comprendra un exposé invité, suivi de courtes présentations sur l’état des activités ouvrant sur des discussions générales. S’adossant à cet événement, SCIPAC, à travers son axe 1, organise un atelier dédié à la production de faisceaux stables et radioactifs ainsi qu’à leur accélération pour la physique nucléaire

 Le Mini-Workshop a permis aux participants d’avoir un aperçu des modèles et des défis liés à la simulation hydrodynamique de la formation de canaux de guidage destinés à la réalisation de l’accélération d’électrons par sillage laser-plasma sur des longues distances de propagation.

Suite aux présentations de deux codes qui permettent d’étudier l’hydrodynamique des plasmas, utilisés et/ou développés dans différents groupes (FLASH, ESTHER), des résultats de modélisation utilisant le couplage entre différents types de codes (PIC, propagation optique+ionisation, codes hydrodynamiques pour les plasmas) ont été illustrés.

Les discussions pendant et après les présentations ont identifié plusieurs besoins potentiels, ouvrant la voie à des idées de collaborations potentielles entre les différents groupes. Par exemple, des comparaisons entre les codes et avec des mesures expérimentales dans les regimes d’intérêt pour l’accélération laser-plasma ne sont pas encore disponibles, et il est nécessaire de former des experts de codes hydrodynamiques pour former les thésards, en raison de la sensibilité de ces codes aux paramètres et modèles choisis en entrée.

Plusieurs questions ont été soulevées, suggérant quelques pistes d’investigation. Par exemple, est-il nécessaire ou pas d’utiliser des simulations PIC multidimensionnelles (qui demandent beaucoup de ressources), ou peut-on utiliser des simulations de propagation optique et des modèles d’ionisation simplifiés pour créer un état initial précis pour les simulations hydrodynamiques? S’il faut utiliser des simulations PIC, peut-on se contenter d’utiliser un ensemble de simulations PIC unidimensionnelles au lieu de recourir à des simulations multidimensionnelles? Quels codes sont les plus appropriés et complets pour étudier la formation d’un canal plasma long?